« La forme, c’est le fond qui remonte à la surface «
Un visuel ne vaut que s’il sert le message. Choisir le bon graphique, c’est s’assurer que l’information sera comprise sans effort, qu’elle ne sera pas déformée, et qu’elle conduira à l’action attendue.
prenez en considération les éléments suivants :
Cela peut paraitre une évidence, mais cela va mieux en le mentionnant :
Comprendre la nature des données
Quantitatives (nombres, mesures) → barres, courbes, histogrammes.
Qualitatives (catégories, labels) → secteurs, diagrammes.
Temporelles (évolutions dans le temps) → courbes, lignes de tendance.
Géographiques (localisation) → cartes, heatmaps.
Associer chaque objectif au type de graphique adapté
Comparer → barres, colonnes.
Suivre une tendance → courbes, lignes.
Montrer une répartition → secteurs, treemap.
Identifier des corrélations → nuages de points.
Chaque objectif doit dicter le choix du visuel, et non l’inverse.
Appliquer les bonnes pratiques de lisibilité
Pas de tableau – jamais
Limiter le nombre de couleurs (3 à 5 maximum).
Utiliser des contrastes pour mettre en avant les points clés.
Hiérarchiser l’information (titre, légende, surlignage).
Prévoir une lisibilité optimale sur différents supports (écran, mobile, impression).
Éviter les biais et les erreurs de visualisation
Ne pas tronquer les axes (effet trompeur sur les variations).
Ne pas multiplier les dimensions inutiles (3D non justifiée).
Toujours vérifier l’échelle et les proportions.
Tester la compréhension auprès d’utilisateurs non experts.
méthodologie
Étape 1 : Clarifier le message à transmettre
Quelle question doit répondre la représentation ?
Quel comportement ou quelle décision doit-il influencer ?
Étape 2 : Identifier le type de données et l’objectif
Vérifier si elles sont quantitatives, qualitatives, temporelles ou géographiques.
Associer le bon visuel en fonction de l’objectif (comparaison, tendance, corrélation).
Étape 3 : Construire le visuel avec sobriété
Éliminer les éléments décoratifs inutiles.
Utiliser la couleur comme un outil de hiérarchisation, pas d’ornement.
Préférer la simplicité à la complexité.
Étape 4 : Tester et itérer
Présenter le dashboard à des utilisateurs métiers.
Observer leur compréhension sans leur donner d’explication.
Ajuster jusqu’à ce que la représentation soit intuitive.
Comment utiliser les bons ingrédients ?
Vos visuels doivent raconter une histoire, être clairs et compréhensibles.
Pour cela, choisir le bon visuel est nécessaire en toutes circonstances.
Commencez par vous demander quel est votre besoin de représentation. Pour ce faire, je vous invite à consulter un site de référence mentionné ci contre.
Vous y trouverez toutes les représentations possibles.
Je vous invite à consulter :
Exemple ici avec les différents types de comparaisons :

À retenir dans cette section
Au service d’un objectif clair
La conception d’une dataviz doit répondre à des questions claires et permettre de couvrir l’objectif poursuivi.
Lisibilité
La lisibilité repose sur des règles simples : sobriété, hiérarchie, contraste.
Ne faites pas les erreurs fréquentes (axes tronqués, 3D inutile, surcharge) nuisent à la confiance.
Un sens immédiat
Un bon graphique se reconnaît à sa capacité à être compris en quelques secondes.